Pouvez-vous vous présenter?
Je m'appelle Lionel et j'ai 48 ans. Je suis actif au sein du club depuis 10 ans et ma fonction actuelle est celle de responsable technique des jeunes. Quand je suis arrivé, l'équipe première jouait en première provinciale. Il y avait 13 équipes (provinciales & régionales) au total et la pyramide des âges était inversée. Nous avons ensuite élaboré un plan de formation avec une continuité. Actuellement toutes nos équipes de jeunes jouent au niveau interprovincial et l'équipe première évolue en D3 nationale, tout ça avec des jeunes du club.
Comment pourriez-vous décrire votre club en 5 mots au maximum?
Le premier mot, c'est familial. Il est important de garder l’esprit familial malgré le développement du club. Nous sommes passés de 130 jeunes à 320 jeunes et de 13 équipes à 26 équipes donc il y a une plus grande population et un réseau beaucoup plus grand au niveau des kilomètres autour du club d’où les joueurs viennent.
Humaniste! Nous sommes fortement centrés sur l'humain. Nous formons des joueurs, mais nous formons aussi des citoyens de demain. A cet égard, en plus de l'éducation sportive, nous essayons d'inculquer certaines valeurs, normes et respect aux joueurs.
Ambitieux! Nous continuons à être ambitieux dans le développement du club.
Professionnel! Nous avons mis en place une méthodologie d’élite. Le mot que j'aime utiliser est avant-gardiste. Nous travaillons avec PSD qui correspond parfaitement à ce que nous voulons faire. Les joueurs de l'équipe première et les espoirs utilisent des trackers GPS et il y a aussi des caméras intelligentes au club. Ils filment les matchs des jeunes et l'intelligence artificielle trace le ballon et les joueurs.
Quelle est la mission/vision de votre académie de jeunes?
L’objectif du club, c'est d'amener chaque année 2 jeunes du club en équipe première pour découvrir l'équipe première. Ça veut dire qu'ils s’entraînent une fois par semaine avec. Chaque année, il doit y avoir un joueur supplémentaire qui devient titulaire. Actuellement, nous atteignons cet objectif, mais nous voulons le maintenir.
Nous voulons donner aux joueurs une formation de qualité où le plaisir est primordial. Nous nous sommes vraiment concentrés sur l'accompagnement des joueurs talentueux. Je pense que tous les outils que nous avons mis en place servent à ça.
Comment avez-vous réussi à implémenter PSD dans votre club?
Je n’ai pas eu de difficulté avec ça parce que j'avais déjà utilisé différentes plateformes. En plus de cela, j'avais créé un site web, un intranet pour le club où le planning était en place et où il y avait différents rôles privés.
PSD rassemblent tous ces points-là donc, quand nous avons mis en place PSD, les gens étaient déjà habitués. On a eu très facile à implémenter notre plateforme dans celle-ci. C'était très facile de passer de l'un à l'autre.
Quel module PSD utilisez-vous le plus souvent?
Je ne pourrais pas dire maintenant j'utilise plus l’un que l'autre parce que j'utilise tout. Le week-end, je consulte le planning des matchs. Le lundi, je lis les rapports de matchs des entraîneurs. Le mardi, les entraîneurs utilisent principalement l'outil de dessin pour élaborer leurs exercices. En outre, nous utilisons la communication et la planification via PSD tout au long de la semaine. En outre, nous utilisons la communication via PSD tout au long de la semaine. Je travaille tous les jours avec le chat pour communiquer avec les entraîneurs et les joueurs. Pour la communication externe ou vers les parents, donc au niveau des communications générales, j’utilise le mail.
Un module que j'aime utiliser très souvent est le feedback. Donner un feedback au joueur via la plateforme est très bien parce que ça permet de rester en contact avec le joueur.
Où recrutez-vous vos joueurs?
Nous n'essayons pas de recruter les joueurs, mais nous essayons de les former. Lors d’une journée portes ouvertes, nous présentons aux parents notre méthodologie et notre façon de travailler, ainsi que les outils que nous utilisons dans ce but. Je pense qu’à notre niveau, il n’y a pas beaucoup de clubs qui ont les outils que nous fournissons, donc les gens sont souvent très étonnés.
L'idée c'est de former à la base pour que le joueur se sent bien chez nous et qu'il évolue chez nous dans la formation. Nous allons chercher à l'extérieur des joueurs dans le foot à 11. Ça veut dire tout ce que nous n’avons pas pu former dans le football à 5 et à 8. Il y a des petites séances de recrutement, que nous appelons journées portes ouvertes. Les joueurs qui viennent de plus loin, ce sont les gardiens. Nous avons implémenté une académie de gardien qui porte ses fruits parce que nous avons pas mal de gardiens qui partent en élite chaque année. Au niveau de recrutement nous utilisons aussi PSD car les entraîneurs indiquent toujours les joueurs intéressants de l'autre équipe dans leurs rapports de match.
De quelle réalisation ou caractéristique du club êtes-vous le plus fier?
Le plus fier, c'est que nous sommes montés en D2 amateur avec 12 joueurs issus de notre propre formation et avec une moyenne d’âge de vingt-et-un ans et demi. C’est une fierté parce que nous avons réalisé un projet qui était presque impossible pour d'autres. Il faut encadrer les jeunes, mais on a créé un contexte dans lequel nous avons pris une majorité de jeunes et complémenté avec des joueurs plus âgés.
De plus, l'année passée, nous avons implémenté un partenariat avec une école sport étude, l’Athénée Royal de Dinant. Nous en sommes également fiers parce que c'est quand même l’aboutissement dans le projet.
Que souhaite réaliser l'académie dans les 3 à 5 années à venir?
C'est la finalité et la finalité c'est de former des joueurs. Ça c'est la mission du club! J'espère, dans les trois à cinq ans à venir, continuer à former des joueurs pour notre première équipe, mais aussi des joueurs comme Antoine Bernier qui a fini par accéder en D1. Ça veut dire qu'il n’y a pas qu'une seule voie dans le football. Il y a des joueurs qui ont joué à différents niveaux et qui arrivent quand même à atteindre le niveau d’élite. Nous avons un joueur qui est parti l'année passée à Seraing (U18 élite) et j'espère qu’il arrive aussi en D1. Ce que je veux, c'est plutôt former à la base et quand notre projet devient trop petit pour le joueur, nous pouvons être un tremplin vers un niveau supérieur.